(Moscou)
du 2 au 7 juillet 2008

 
  
 
 

Admirons maintenant le Palais à Facettes.
Commandé par Ivan III en 1485 à des architectes italiens, il doit son nom aux bossages des pierres de la façade, taillées en pointe de diamant. Une spendide salle voûtée au 1er étage (non accessible au public) servait à des banquets et à des fêtes donnés par les tsars. Aujourd'hui encore, on y donne des réceptions officielles.
 La modeste petite église, coincée entre le Palais et la cathédrale de l'Assomption, est l'église de la Déposition-de-la-Robe-de-la-Vierge. Elle a été construite entre 1484 et 1486 pour les métropolites (dignitaires venant immédiatement après le patriarche dans la hiérarchie de l'église orthodoxe).
 
 
 

Les tsars empruntaient cet escalier pour sortir du palais des Facettes et se rendre à la cathédrale de l'Assomption lors de leur couronnement. La dernière de ces processions eut lieu pour Nicolas II (le dernier tsar) en 1896.
Staline avait ordonné la démolition de cet escalier mais il fut reconstruit en 1994.
 
 
 

Le palais des Terems n'est pas visible des endroits du Kremlin accessibles au public, on peut seulement voir les bulbes dorés qui surmontent son extrémité. Commandé par le tsar Michel Romanov, le palais fut construit de 1635 à 1637 pour servir de résidence impériale jusqu'au transfert de la capitale à Saint-Pétersbourg en 1712.
 
 
 

La dernière cathédrale de la place est celle de l'Annonciation. Lors de notre visite, elle était en cours de restauration. Contrairement aux autres cathédrales du Kremlin conçues par des italiens, la cathédrale de l'Annonciation est une construction typiquement russe. Commandée par Ivan IV en 1484, elle servait de chapelle privée au tsar.
 
 
 

Nous passons à présent devant le Grand Palais du Kremlin, long de 125 mètres et haut de 47 mètres.
Commandé par le tsar Nicolas Ier, il fut construit entre 1837 et 1851 sous l'autorité de l'architecte Konstantin Thon.
Le Grand Palais du Kremlin était la résidence du tsar lorsqu'il se trouvait à Moscou. D'une superficie de 25.000 mètres carrés, il contient plus de 700 chambres et 5 halls de réception (Georgievsky, Vladimirsky, Aleksandrovsky, Andreïevsky et Ekaterinsky). Aujourd'hui, le hall Georgievski est utilisé pour des réceptions diplomatiques ou d'état, ainsi que pour les cérémonies officielles.
Durant la période soviétique, le hall Aleksandrovsky et le hall Andreïevsky avaient été réunis en une seule salle de réunion utilisée pour les conférences du Soviet Suprême d'Union soviétique.
 
 
 

Petite parenthèse à notre progression à l'intérieur du Kremlin, une vue du Grand Palais depuis le pont Bolchoï Kamenny.
 
 
 

Poursuivons notre chemin à l'intérieur du Kremlin pour parvenir jusqu'au Palais des Armures.
Ce palais fut également construit par Konstantin Thon en 1844 et le tsar Nicolas Ier en fit un musée.
Le musée présente aujourd'hui une riche collection de l'ensemble des trésors accumulés par les princes et les tsars au cours des siècles tels que armes, armures, couronnes et costumes royaux, carrosses, trônes, mobilier, orfèvrerie, îcones, broderies ainsi qu'une magnifique collection d'œufs de Fabergé.
 
 
 
 

Il était interdit de prendre des photos mais j'en ai quand même « volé » quelques unes ! Cette robe de brocart, brodée d'aigles bicéphales en fils d'or, a été portée par Catherine-la-Grande lors de son couronnement en 1792.
 
 
 
 
 

Une autre photo prise à la dérobée, cette fois dans la salle d'exposition des orfèvreries.
 
 
 

Juste à côté du Palais des Armures se trouve la Tour Borovitskaïa qu'on peut donc voir ici côté intérieur.
Nous avons vu précédemment que c'est désormais la porte d'entrée officielle au Kremlin.
Au loin, on reconnaît le gratte-ciel gothique stalinien du Ministère des affaires étrangères.
 
 
 

L'aigle bicéphale de l'empire des tsars a éclipsé la faucille et le marteau de l'ère soviétique au coeur du Kremlin.
Le signal est fort puisque les tsars l'avaient adopté pour symboliser leurs dominations sur l'ouest (Europe) et sur l'est (Asie).
 
Cette photo marque la fin de notre visite au Kremlin en même temps que celle de notre petite semaine à Moscou.
 
L'heure du retour à la maison a sonné, mais déjà un nouveau projet trotte dans ma tête : embarquer dans le Transsibérien pour découvrir davantage la Russie tout au long des 9.288 kilomètres de voies ferrées qui séparent Moscou de Vladivostok.
 
Un rêve... que je compte bien réaliser !
 
 
 
 
J'espère que vous avez apprécié ce reportage-photos.
Peut-être ai-je suscité chez vous l'envie de partir également à la découverte de Moscou ?
Si tel est le cas, vous m'en verrez ravi !
 
N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez obtenir des précisions ou des renseignements complémentaires.
 
Les amoureux des trains pourront découvrir davantage de photos des gares de Belorousski, Kazanski et Kievski en cliquant sur les liens ci-dessous (une nouvelle fenêtre s'ouvrira qu'il suffira ensuite de fermer grâce à un bouton prévu à cet effet). Ils pourront également parcourir le récit en images de notre périple ferroviaire de Berlin à Moscou, le point d'orgue du trajet étant le chantier de changement des roues en Biélorussie en raison de la différence d'écartement des rails.
 
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