(Moscou)
du 2 au 7 juillet 2008

 
 
 
 

Commençons par la photo de notre hôtel dont l'aspect est caractéristique du style soviétique des années 1950.
Il ne fait toutefois pas partie des sept immeubles qualifiés de « gratte-ciel gothique stalinien » que compte Moscou.
 
La capitale russe est une ville chère pour les touristes et il nous a fallu débourser 186 euros pour la chambre, petit-déjeuner compris. Le fait que nous ayons organisé et réservé notre séjour moscovite seuls de notre côté par internet a très probablement conduit à une surenchère sur les tarifs. Pour des chambres entre 100 et 150 euros, la réponse était toujours la même : pas de chambre disponible ou hôtel complet. Et pourtant, on s'y était pris 3 mois à l'avance !
Il fallait donc accepter de payer ou rester à la maison.
 
 
 
 

 
Les prestations se sont avérées à la hauteur du prix. Accueil, confort, service, qualité, propreté, espace, sécurité etc., tout était vraiment excellent. En outre, l'hôtel avait l'avantage d'être situé à l'angle de la place Maïakovskaïa et de la grande artère Tverskaïa oulitsa, soit à 1 km de la gare Belorousski où nous sommes arrivés en train et à 2 km environ de la place Rouge.
Ces distances sont largement réalisables à pied, ce qui a grandement facilité nos déplacements.
 
 
 
 

Voici justement un de ces sept immeubles « gothique stalinien ». Celui-ci est situé place Koudrinskaïa, proche de l'endroit où nous logeons. On remarque la différence de hauteur par rapport à notre hôtel, et surtout, l'architecture est beaucoup plus massive et pompeuse. Ces bâtiments ont été conçus pour exalter la supériorité du communisme et à en fournir une image grandiose et jubilatoire. Ils étaient destinés à loger luxueusement les apparatchiks communistes et à leur fournir sur place tous les services : magasins, restaurants, garderies, salons de coiffure, etc. Leurs plans furent approuvés par Staline lui-même.
 
 
 
 

Retournons à Tverskaïa oulitsa qui est une des artères les plus importantes de Moscou. De notre hôtel, elle débouche sur la place du Manège qui permet ensuite d'accèder à la place Rouge. Disons-le tout de suite, le flux des véhicules est énorme !
Après plusieurs générations d'automobilistes frustrés, Moscou a été littéralement envahie par les voitures. Traverser ces larges rues et avenues est difficile et il faut bien souvent parcourir quelques centaines de mètres pour trouver un passage protégé.
 
 
 
 

Tverskaïa oulitsa (oulitsa = rue)
Durant la période soviétique, l'artère était nommée rue Gorki.
 
 
 
 

Aux 18e et 19e s., Tverskaïa oulitsa était réputée en tant que centre de la vie sociale moscovite. La noblesse considérait qu'il était à la mode de s'installer dans ce secteur. L'importance de la rue était d'autant plus renforcée que c'est par cette voie que les tsars arrivaient de Saint-Pétersbourg lorsqu'ils se rendaient au Kremlin. Malheureusement, toutes les églises et la plupart des belles demeures historiques de Tverskaïa oulitsa furent détruites par Staline à partir des années 1930. Le but était d'élargir la rue et de remplacer les anciens bâtiments par des immeubles d'habitation et des bureaux gouvernementaux, comme par exemple l'austère central téléphonique que l'on voit sur cette photo.
 
 
 
 
 

Coup de zoom sur la façade du central téléphonique sur laquelle trône toujours un globe avec les symboles du communisme.
 
 
 
 
 
 

Ce bâtiment de style classique a eu plus de chance puisque sa partie basse, datant du 18e s., a été conservée. Il fut cependant reculé de 13 mètres pour ne pas casser la perspective de la rue et une partie supérieure fut ajoutée en 1946.
A l'origine, c'était la résidence du gouverneur général avant de devenir ensuite le siège du comité militaire révolutionnaire puis la résidence du Soviet de Moscou. Aujourd'hui, il s'agit de l'hôtel de ville de Moscou.
Iouri Loujkov occupe le siège de maire depuis 1992, c'est sous son impulsion qu'un vaste programme de rénovation et d'embellissement de la ville a été entrepris après son élection.
 
 
 
 
 

Toujours sur Tverskaïa oulitsa, une statue d'Alexandre Pouchkine datant de 1880.
Né à Moscou en 1799, ce poète, romancier et auteur dramatique, est une référence de la littérature russe. Ce fut certainement l’un des plus grands auteurs de son pays, qu’il conta historiquement dans ses chefs-d’œuvre. Pouchkine éveilla les esprits libertaires et inaugura une nouvelle littérature russe. Il est mort à Saint-Pétersbourg en 1837.
 
 
 
 
 

On le disait plus haut, les voitures sont omniprésentes dans le centre de Moscou. Elles occupent quasiment tout l'espace disponible, et parfois même les trottoirs. 4X4 et puissantes berlines représentent une part très importante du parc, la mode privilégiant très largement le noir.
 
 
 
 
 

Tiens, une ancienne voiture de construction soviétique fait de la résistance !
 
 
 

 
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