Saint-Pétersbourg

 
Saint-Pétersbourg, Petrograd, Leningrad, puis à nouveau Saint-Pétersbourg. Eh oui, il s'agit de la même ville !
 
Pour bien l'appréhender, il est nécessaire de se rappeler que la ville a été fondée de toutes pièces par Pierre le Grand en 1703. Le tsar détestait la capitale Moscou, il souhaitait absolument moderniser et occidentaliser la Russie. L'Europe l'avait en effet beaucoup séduit durant un voyage de découverte qu'il y avait effectué.
 
C'est ainsi qu'en mai 1703, Pierre le Grand décide de bâtir une grande ville à l'occidentale, à l'emplacement du delta de la Néva, sur la mer Baltique. Il la nomme Sankt-Petersburg (signifiant "ville de Saint-Pierre" en allemand, langue alors en vigueur à la cour). Pour accomplir son projet, le tsar fait appel à des architectes de renom venus d'Europe. Après sa mort en 1725, les tsarines Elisabeth I puis Catherine II poursuivront son oeuvre qui aboutira finalement à une ville composée harmonieusement d'édifices baroques, néo-classiques ou encore Art nouveau, l'ensemble dans un décor de canaux et de rivières, un peu sur le modèle d'Amsterdam.
 
Capitale de la Russie de 1712 à 1918, la ville a changé une première fois son nom en 1914 au moment de la guerre contre l'Allemagne, puis une deuxième fois en 1924 en hommage à Lénine. Après le demantèlement de l'URSS en 1991, elle retrouve son nom de baptême. Saint-Pétersbourg compte aujourd'hui près de 5 millions d'hab. C'est la 2e ville de Russie après Moscou (+ de 10 millions d'hab.) qui est redevenue la capitale en 1918.
 
 
 

Départ d'Helsinki pour Saint-Pétersbourg à bord du "Sibelius". Ce train des chemins de fer finlandais relie tous les jours les 2 villes.
 
Deux autres trains des chemins de fer russes effectuent le trajet quotidiennement : le "Repin" de jour et le "Tolstoï " de nuit.
 
 
 
 
Outre une voiture-restaurant, le train offre les services d'un bureau de change. L'occasion donc d'échanger des euros contre des roubles.
 
1 euro = 33 roubles (juin 2005). Ce billet de 500 roubles représente donc une valeur de 15 euros.

 
 
 
 

Ce mirador qui domine la forêt indique que la gare frontière de Vainikkala est toute proche.
 
Un visa est nécessaire pour entrer en Russie. Pour l'obtenir, il faut fournir : un passeport valide, un formulaire + photo, un certificat d'assurance voyage et une preuve de séjour (voucher + justificatif d'accueil). Le coût est de 54 euros, réduit à 28 euros si le séjour dure moins de 3 jours.
 
Les contrôles sont effectués de façon minutieuse. Les voyageurs sont invités à ne pas quitter leur place durant toutes les formalités.
 
 
 
 
Nous voilà débarqués du train à la gare de Ladozhski, tout à l'est de la ville. Premier contact avec la rue en direction de l'hôtel.
 
Sur les grands axes, le flot des véhicules est incessant. La pollution des vieux camions qui circulent encore ici est accentuée sous l'effet du soleil et de la chaleur.

 
 
 
 

Les passages protégés pour piétons sont peu nombreux. Il nous a fallu parfois parcourir quelques centaines de mètres pour pouvoir traverser en relative sécurité les carrefours.
 
 
 
 
Arrivée à l'hôtel Okhtinskaya où nous passerons la nuit. Situé à l'écart du centre ville sur les bords de la Néva, le bâtiment est plutôt massif, style... soviétique !
 
Les chambres sont propres, claires, bien aménagées et les prix sont raisonnables.
 
Les transports en commun (bus ou tramway + métro) permettent de rejoindre le centre-ville en 35 à 40 minutes environ.

 
 
 
 

La fenêtre de notre chambre donne sur le pont Pierre le Grand qui enjambe la Néva. L'ouvrage date de 1909-1911.
 
On ne voit ici qu'une arche mais il y en a une deuxième jumelle à droite. La travée centrale peut basculer pour permettre aux bateaux de passer.
 
 

 
 
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